VENDREDI 25 SEPTEMBRE 2020 /21:00
L'empreinte carbone, elle s'en balance : premier gig - octobre 2019 - Californie baby.
Et pour seulement une demi-heure.
Elle dit ça mais au fond un arbre qui brûle ça la rend dingue.
Alors elle maquille ses failles derrière une arrogance de pacotille.
Elle chante en douze langues, même celles qui viennent de nulle part.
L'indicible, c’est la matière de son propos. C'est ça sa musique.
Elle a tout un attirail de sirène pour créer l’envoûtement.
Et le pire, c'est que ça opère.
Mais pas de panique, la finalité c'est la paix dans le monde.
Elle aurait pu rester tranquille au fond des bois à fabriquer des tambours chamaniques en cuir végétal, mais non elle est là. Parce que partager le sensible, c'est pas rien.
Partager la scène non plus.
Mais pas n’importe quelle scène.
Exit les plans tièdes.
Warria Magda ce qu’elle veut, c’est l’exception :
des lieux d’exception pour un public d'exception.
En toute simplicité.
En cuisine, Warria Magda c'est la chimie de deux cœurs et deux cerveaux mélangés :
Cora Laba et Marie-Cécile Hanin.
Autrices-compositrices interprètes, elles profitent chacune des épaules de l’autre pour faire des trucs qu'elles n'osent pas en solo. Ça sert à ça les gangs non ?
A l'occasion d'une carte blanche au Loopfest de Santa Cruz en octobre 2019, elles ont créé un répertoire qu’elles ont décidé de faire grandir. Par pur plaisir.
Elles y mêlent leurs voix, leurs plumes, clavier, basse, banjo, pédalier looper et autres trouvailles sonores pour en sortir quelque chose comme du mélancolie-groove, du rap des îles, et du madrigal-électro. Il faut bien faire style.
Mais on ne peut pas cacher longtemps qu'elles ont aimé Tom Waits, Brigitte Fontaine, I am, Steve Reich, Cocorosie et même de la pop à la mode - entre autres.
(Dalida et Polnareff aussi, mais là elles sont pas d’accord).
Retour